L’immobilier n’est généralement accessible qu’à ceux ayant réalisé d’importantes économies, quelques années après avoir intégré la vie active. Or, il est aujourd’hui tout à fait possible pour les jeunes, qu’ils soient étudiants ou fraîchement intégrés dans le monde du travail, de jouir de revenus locatifs de qualité. Cela en plaçant tout simplement leur argent dans un produit d’investissement locatif à gestion déléguée, comme la SCPI et l’OPCI.
Nul besoin en effet de disposer d’un fonds important puisqu’il est uniquement question d’acheter des parts de sociétés. Celles-ci peuvent être acquises à partir de 200 euros la part.
Les SCPI sont les plus sécurisées, pendant la période de crise actuelle
Ce sont les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) qui proposent des revenus locatifs les plus sécurisés. Le parc immobilier qu’elles utilisent en effet a été constitué sur la base de critères rigoureux, dont le choix méticuleux de l’emplacement afin de réduire au mieux les risques locatifs. Rappelons que les actifs exploités par la SCPI sont uniquement de la pierre, ce qui n’est pas le cas pour les OPCI – nous y reviendrons plus bas).
En plus de cet atout dont jouit la SCPI, l’extrême diversification de ce parc fait aussi partie de ses avantages incontestables. D’où le maintien du versement des dividendes d’une part, ainsi que du rendement ou TDVM d’autre part. On ne retrouve pas toujours ces performances pour les autres produits d’investissement qui ont perdu en rendement et en capital, notamment les placements boursiers.
Investir en SCPI pour les jeunes étudiants : quelles pistes ?
Les étudiants peuvent tout à fait investir en SCPI en se servant du prêt étudiant dont le taux est encore bas. Ces actifs pierre-papier peuvent en effet être souscrits à crédit. Attention cependant à leur sélection : il vaut mieux toujours considérer les recommandations d’un conseiller en gestion de patrimoine. Celui-ci donnera son avis sur le montant de l’apport et la durée du prêt en fonction de la situation financière du jeune étudiant, afin de tabler sur un bon rendement net. En revanche, il vaut mieux éviter de se servir de la bourse étudiante pour acquérir ses parts de SCPI, celle-ci étant avant tout destinée à financer les études et non à être investie dans des produits de placement.
Investir en SCPI pour les jeunes salariés
Les jeunes salariés quant à eux peuvent aussi opter pour le financement à crédit, sans attendre d’avoir épargné une certaine somme pour investir cash. Cette première option est d’ailleurs la plus intéressante en raison de l’effet de levier généré. Grâce aux dividendes perçus, le jeune investisseur pourra non seulement rembourser son crédit mais aussi financer l’achat de nouvelles parts, et ainsi de suite jusqu’à ce que le portefeuille soit bien diversifié et par conséquent, générer un rendement optimal et des revenus sécurisés.
Et qu’en est-il des OPCI ?
Les OPCI ont connu une baisse tangible du rendement avec la crise économique en raison de leur composition complexe : immobilier, actions et obligations. Ces deux derniers étant des produits boursiers, ils ont été durement frappés par le krach de février 2020 qui a été provoqué par les mesures de restriction et de confinement, non seulement sur le plan local mais à l’échelle internationale. Le CAC 40 s’est en effet effondré entre février et mars, tout comme le Dax (Francfort), le FTSE MIB (Milan), le FTSE 100 (Londres), le Wall Street (New York), etc.
La crise sanitaire mondiale n’est toujours pas maîtrisée à ce jour, et des possibilités de reconfinement ne sont pas à écarter. Ce qui inquiète les spécialistes car une possible chute de la Bourse est une éventualité à prendre en considération dans le cas où la situation ne verra pas d’amélioration concrète.