Avec l’instabilité économique qui prévaut suite à la crise de 2020, nombreux sont les épargnants à vouloir investir dans des placements plus sûrs mais aussi plus rentables. Or, ces produits sont rares sur le marché, d’autant que les placements financiers ont connu une chute brutale de leur rendement vers le milieu du second semestre 2020 et qu’ils peinent à atteindre leurs performances d’avant-crise.
L’investissement en Bourse : risqué en ces temps incertains
L’investissement en Bourse est risqué en raison de la volatilité des actifs, principalement les actions. De plus, un minimum de connaissances en la matière est requis et fait de ces actifs des produits qui ne sont pas toujours à la portée de tous les investisseurs, sauf de ceux ayant une certaine appétence pour les risques et des investisseurs avisés. En temps prospère, le rendement pour les actions et les obligations peut être supérieur à 12.5% par an en moyenne, voire plus.
Les produits d’épargne : peu rémunérateurs
Il existe une multitude de produits d’épargne sur le marché, mais leur rendement est faible : moins de 1.5%. Les contrats d’assurance-vie et le nouveau PER (Plan d’épargne retraite) proposent toutefois des actifs dynamiques permettant d’atteindre un rendement très intéressant, dans la mesure où ces derniers proposent à la fois rentabilité et sécurité, comme c’est le cas pour les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Nous verrons d’ailleurs ci-après comment ces dernières gagnent de plus en plus le cœur des investisseurs.
Les produits pierre-papier : les plus intéressants
Ce sont les SCPI dont nous venons de parler, de même que les OPCI qui sont accessibles au grand public et aux professionnels. Les SCI sont aussi classées parmi les produits pierre-papier, bien qu’étant le plus souvent utilisées dans l’immobilier en indivision.
Les SCPI sont les actifs qui ont su se démarquer de la crise, avec un rendement de plus de 6% pour certaines d’entre elles, et un TDVM de 3.98% pour l’ensemble. Ce, pour 2020. En période florissante, ce rendement est de 4.5% à 5% pour toutes les SCPI confondues. Ces SCPI sont disponibles en démembrement, c’est-à-dire en usufruit et en nue-propriété, afin d’optimiser davantage le rendement net pour l’investisseur, en plus de la jouissance d’un montage patrimonial personnalisé. Les SCPI fiscales permettent quant à elles d’optimiser la fiscalité de l’investisseur – à souscrire après simulation et analyse par un CGP de préférence puisqu’elles sont elles-mêmes imposées à l’impôt sur le revenu.
Les OPCI sont peu rentables en cette période instable, puisqu’elles reposent non seulement sur de l’immobilier comme les SCPI mais aussi sur des actifs boursiers. À analyser et à souscrire avec prudence en temps de crise, de préférence en suivant les conseils d’un conseiller en gestion de patrimoine indépendant.
L’immobilier locatif : un investissement dont le capital n’est pas toujours garanti
Les risques sont présents pour l’immobilier physique. Il ne jouit pas des avantages de la diversification comme dans le cas des SCPI, ni même d’une gestion déléguée par un opérateur spécialisé. Le marché de la pierre subit aussi des transformations progressives.
De plus, l’immobilier physique n’est pas à la portée de tous – ce qui n’est pas le cas pour les produits pierre-papier. Cet actif est donc réservé à seulement une certaine classe d’investisseurs, ceux à situation financière élevée. L’immobilier résidentiel est le plus accessible, à la différence des entrepôts, des locaux d’activité, des immeubles de commerce, de santé, d’éducation. Or, l’investisseur en SCPI peut inclure tous ces types d’actifs à la fois, d’où un placement extrêmement diversifié et sécurisé.
De nombreux autres placements sont aussi disponibles sur le marché, tels que le Bitcoin, l’or, les œuvres d’art, le vin, les places de parking, les forêts et les terres rares, etc. À examiner avec un CGP expérimenté.