L’assurance-vie tout comme la société civile de placement immobilier ou SCPI fait partie des produits d’’épargne et d’investissement les pus souscrits par les Français. La SCPI elle-même donne lieu à la possibilité d’épargner et de préparer sa retraite, d’où l’idée pour les assureurs de l’intégrer dans une assurance-vie.
Les SCPI pour maximiser le rendement de l’assurance-vie
Ce rendement est en chute avec les supports en fonds en euros depuis quelques années. Avec les SCPI, celui-ci grimpe jusqu’à 4% en moyenne, boosté par le taux de distribution sur valeur de marché de ces dernières. Les assureurs les injectent en effet dans leur support en unités de comptes, de même que de nombreux autres actifs tels que les valeurs mobilières.
La gestion est libre ou pilotée : l’épargnant pourra choisir la première option s’il souhaite lui-même composer son propre support en fonction de ses objectifs de rendement et de son niveau de tolérance aux risques. Quant à la gestion pilotée, elle consiste pour l’assureur à gérer la composition des supports (unités de comptes et fonds en euros) et à les équilibrer en tenant compte de divers paramètres (évolution des rendements, approche de l’âge de départ à la retraite).
Les dividendes de la SCPI pour alimenter l’épargne
Les SCPI distribuent chaque trimestre des revenus locatifs appelés dividendes. Celui qui a souscrit à travers ne assurance-vie ne les perçoit pas directement, puisque les SCPI ont été avant tout souscrites par l’assureur et que les revenus locatifs sont perçus par ce dernier. Il les reverse ensuite dans le compte du souscripteur à titre de primes de versement, c’est-à-dire pour alimenter son épargne pendant toute la durée de la détention des parts. Celle-ci est de 8 ans minimum afin de pouvoir profiter d’une fiscalité allégée qui est celle de l’assurance-vie et non de la SCPI.
SCPI et assurance-vie : une fiscalité attractive
Pour rappel, les dividendes d’une SCPI achetée directement auprès de la société de gestion sont soumis à l’impôt sur le revenu (qui est taxable au barème progressif selon le taux marginal de l’imposition) et aux prélèvements sociaux de 17.2%. Les plus-values sont également taxables à l’impôt sur la plus-value ou à l’impôt sur le revenu des plus-values immobilières.
En investissant à travers une assurance-vie, cette fiscalité change et rejoint celle de cette dernière, c’est-à-dire que l’épargnant est assujetti au prélèvement forfaitaire unique ou PFU et uniquement s’il opère une sortie en capital. Les plus-values sont aussi taxées au moment de ladite sortie en capital.
Pendant la phase d’épargne, la fiscalité de ce montage se traduit par la déduction des dividendes des revenus imposables de l’épargnant.
Quels sont les paramètres à vérifier avant d’investir ?
Puisqu’il s’agit d’un double produit, il est question de vérifier avec minutie certains paramètres propres à l’assurance-vie et à la SCPI.
Pour l’assurance-vie : vérifier les frais d’entrée et les frais de gestion. S’enquérir aussi de la solidité financière de l’assureur ainsi que du potentiel de diversification. Demandez l’accessibilité au contrat, par rapport au minimum à souscrire au moment de l’ouverture du compte.
Pour la SCPI : se renseigner sur le pourcentage versé des dividendes (ceux-ci ne sont pas injectés à 100%, une partie étant prélevée par l’assureur). Idem pour de la durée du délai de jouissance (qui doit être raccourcie). Le rendement de la SCPI devra faire partie des paramètres à contrôler avant d’investir.
Ainsi, prendre une assurance-vie en y intégrant des SCPI permet de préparer efficacement sa retraite tout en se composant un patrimoine immobilier diversifié. Ces produits d’investissement font en effet appel aux immeubles locatifs de tous types et implantés dans différentes régions, voire à l’étranger, afin de profiter des potentiels du marché immobilier propre à chaque zone géographique.