Les résidences seniors telles que les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou EHPAD sont gérées par des opérateurs d’exploitation. Le gestionnaire représente en effet la clé de la réussite du placement, s’agissant de la pierre angulaire dans l’investissement. Quel gestionnaire de résidence senior choisir afin de réussir son placement ?
Les critères à prendre en compte
Le bon gestionnaire doit répondre aux critères suivants afin de pérenniser son placement :
- Sa santé financière : le gestionnaire est en effet celui qui se charge du paiement des loyers. Il doit en effet s’assurer du paiement de ces revenus locatifs par rapport au bail commercial signé quel que soit le taux de remplissage des logements.
- Son savoir-faire : le gestionnaire doit être un spécialiste de la prise en charge de la dépendance. Il doit également enregistrer plusieurs années d’expérience dans la gestion du fonctionnement au quotidien de la résidence : l’accueil, l’hébergement, l’entretien, l’aide à la personne, la téléassistance, les animations, les services, etc.
- Le nombre de ses lits ouverts au public ainsi que de ses logements sous gestion : ces données peuvent être consultées à partir du classement périodique des meilleurs gestionnaires.
Rôles et missions
Outre la mission d’assurer le fonctionnement de la résidence, le gestionnaire est tenu de garantir la qualité de vie de ses résidents. Il se charge en outre de la gestion locative des logements : trouver les locataires, collecter les loyers, redistribuer les revenus locatifs aux propriétaires, etc.
À cet effet, un bail commercial est signé entre l’investisseur et le gestionnaire, suivant lequel les responsabilités de chaque partie sont définies, la répartition des charges, le montant des loyers que l’investisseur perçoit, leur revalorisation, etc. La gestion administrative et financière de la résidence lui incombe également. Par ailleurs, la qualité du rendement généré par l’investissement repose en grande partie sur le gestionnaire. Celui-ci est généralement de l’ordre de 4,5% par an.